En Bref
Publié le 3 décembre 2012 à 13:55Un nouveau patron pour Veolia Transdev
Arrivée de J.M. Janaillac au poste de PDG. Il aura notamment pour mission de remotiver un groupe malmené par une fusion difficile entre Veolia transports et Transdev puis déboussolé par la décision de Veolia Environnement de se désengager du secteur moins d’un an après.
L. Steinmann Les Echos 02/12
J.P. JOUYET, Directeur Général de la CDC :
C’est quand même la première fois que je vois dans ma vie professionnelle que l’on subventionne très fortement une entreprise pour qu’elle rachète un réseau, Transdev et qu’un an et demi après, on demande à la Caisse des Dépôts de reprendre cette entreprise !
La Gazette CFDT Transports N°8
B. Coriat, économiste : « Mittal s’en est bien tiré »
B. Coriat reproche au gouvernement de céder à « toutes les demandes des lobbys patronaux ». E. Martin, CFDT , a accusé le gouvernement d’avoir « menti tout au long » des discussions. Mittal ne prend aucun engagement à maintenir les hauts fourneaux en activité, en revanche l’Etat s’engage à abonder dans des financements supplémentaires, pour une entreprise qui a distribué l’année dernière deux milliards de dividendes.
R. Greusard | Rue89 1 décembre 2012
Courant d’ère. La tentation de Narcisse
Montebourg ne peut s’empêcher de pousser des cris et des invectives, quand on attend un diplomate. Exactement comme MmeParisot qui, au seul mot de nationalisation (il ne s’agissait que d’une appropriation transitoire), réagit comme le chien de Pavlov, en aboyant très fort.
Les syndicalistes, eux, savent que, dans l’épreuve, ce n’est pas le plus gueulard qui l’emporte. Mais le plus solide négociateur.
H. Hamon Le Télégramme 2/12/12
Montebourg ou le bruit et la fureur en échantillon
Ah le joli mot de nationalisation ! La revoilà l’obscénité tranquille. C’est Montebourg qui a lâché le mot. Du travail d’artisan, un joyau de produire français. Un ministre capable d’énerver Parisot ne peut pas être totalement inutile. Montebourg a au moins une vraie utilité : il fournit, et c’est le seul, un authentique storytelling de gauche à une équipe qui, depuis six mois, ne sait quelle histoire raconter.
D. Schneidermann Libération 2 décembre 2012
Cher Jean-François Copé,
Toi qui parles de “pays réel” en hommage discret mais crapuleux à Maurras, on voit plus ce qui te retient. Jusqu’aux prochaines élections, les vraies, où l’on verra que les idées fétides que tu t’es risqué à décomplexer auront pour effet de faire encore grossir les urnes bleu Marine. Car l’original, c’est connu, vaut toujours mieux que la Copé. Je t’embrasse pas, j’ai piscine chez Ziad.
Christophe Conte Les Inrocks